La taverne du cerisier

Idril se sentit bizare tout à coup en dansant avec Flid. Elle était presque euphorique et la taverne semblait tourner autour d'elle. C'était comme si elle avait été saoule. Pourtant elle n'avait rien bue. A part peut-être une limonade... Qui avait un étrange gout d'ailleur. Elle n'y avait presque pas touché ducoup. Tout devint flou. Son coeur battait si fort qu'elle avait l'impression qu'il allait lui arracher la poitrine. Elle finit par tomber littéralement dans les bras de son cavalier, inconsiente.

HRP : On pouvait tout de même pas faire la fête éternellement, ça aurait été ennuyeux à écrire à la fin ! Un peu d'action !

Une silhouette longiligne et fine, drapée d'une cape elfique noire de belle facture, se profila dans l'encadrure de la porte de la taverne.
Sans un bruit, elle rejoignit une table isolée, près de l'âtre, marchant prestement avec légèreté.

Arrivée près du petit guéridon, elle déposa l'arc et le carquois qu'elle transportait contre le mur, puis ôta son habit, dévoilant alors son visage encadré d'une longue chevelure dorée et son corps frêle vêtu d'un costume d'archer des plus simples.
Un sourire vint illuminer ses fines lèvres elfiques alors que ses yeux bleus se posèrent sur les différents Namidas présents, les danseurs et les clients qui bavardaient gaiement...
Livedell était d'heureuse de revenir en sa cité et cette ambiance la réjouissait au plus haut point, d'autant qu'elle crut reconnaître quelques visages bien connus parmi les occupants.

Prenant place sur le siège de bois clair, elle se laissa aller à son occupation favorite et commença à balayer de son regard profond et perçant chacun des Elfes présents, semblant voir en eux comme dans des livres grands ouverts devant elle.
Quelques secondes plus tard, elle s'adressa au tavernier qui vint s'encquérir de sa commande.

Je prendrai une infusion de flamina... merci!

Disant cela, elle déposa quelques piécettes dans la paume du serveur, et lui adressa un sourire des plus charmants, tandis qu'elle ne quittait pas des yeux la salle...

Le temps sembla s'être arrêté pour Didux quand la nouvelle venue fit son entrée. Son regard suivait l'elfe jusqu'à ce qu'elle soit assise.
Didux déposa son accordéon et laissa les autres qui a par Flirdem et idril faisait encore la fête. Il descendit de la table sur laquelle il était et ce dirigeât vers l'elfe.

Quand Didux arrivât a elle, celle ci avait la tête baissé. L'ombre de Didux lui fit relevé la tète. Une fois sa tête relevée, un magnifique sourir ornait le visage de l'elfe. Et Didux esquissa lui aussi un sourire.

Livedell mon amie. dit t-il de manière posé

Celle ci répondit : Didux...

Didux continua : Tant de temps se sont écoulé depuis notre dernière rencontre. Comme tu as changée. Tes voyages semblent t'avoir profité.
Je suis vraiment heureux de te revoir.

Bientôt un être vint faire de l'ombre à Livedell et celle-ci n'eut pas même besoin de relever le visage pour reconnaître le nouveau venu. Son ouïe lui permit d'identifier de suite Didux: la démarche, comme certaines choses, est spécifique à chaque être...

Relevant alors la tête elle accueilli son ami d'un large sourire...

Didux... Ton bonheur est partagé, crois-le bien... Je vois que la joie règne en ces lieux et que nombre de jeunes sont venus grossir les rangs Namidas. C'est appréciable!

Tandis que son regard clair passait sur les nombreux visages qu'elle ne connaissait pas encore, Livedell reprit de sa voix naturellement basse et douce,

J'ai effectivement été absente longtemps, et cela m'a profité... j'ai progressé, mais je reviens et ne suis plus informée de tout ce qui se passe dans notre communauté... Enfin, j'aurai tout le temps pour me préoccuper de cela en temps voulus... Je t'en prie, je ne veux pas te priver de ton amusement, retourne donc jouer de la musique tu le fais si bien!!

Tandis qu'un sourire enfantin animait son visage, le tavernier arriva silencieusement et déposa sa boisson chaude devant elle.
Une douce chaleur régnait dans l'établissement, et la Namida décrocha les deux premières agrafes de son chemisier et desserra le lacet du corset de cuir noir qui le recouvrait.
Approchant une main blanche et fine du mazagran de verre poli, elle posa un index sur le rebord et entreprit de suivre l'arête, décrivant ainsi plusieurs cercles, lentement, son doigt glissant en silence sur le verre.

HRP : Je ne voudrais pas vous gêner dans vos retrouvailles, mais je suis inconsiente ! Je me suis évanouie ! Personne n'a remarqué ?
Pourquoi me pousse-t-on vers cette porte ?

Didux demanda au tavernier de lui amener un sirop de Carisse bien frais car il avait vraiment chaud. Il demanda a l'apprentie tavernier de prendre sa place a l'accordéon. Puis Didux s'assit sur un tabouret a coté de son amie.

Regarde moi toute cette jeunesse. dit-il.
L'avenir me sembla assuré grâce a eux ! Tous respectent leurs aînés, le système kohai sempai fonctionne a merveille et nos élèves apprennent vite.
Il ne nous manque que notre ville. dit il en riant.

Puis soudain, en portant son regard admiratif sur cette belle jeunesse prometteuse, celui ci arriva jusqu'à Idril qui était allongé sur Flirdem.
Didux pensa tout d'abord : Ben il y en a qui sont vraiment pas géné. Et il ne put s'empêcher de rire. Quand il constata qu'aucun deux ne bougeait, celui ci bondit de son tabouret et couru jusqu'à eux.

Flirdm semblait avoir pri le code de Idril en plein nez et Idril quand a elle semblait manqué cruellement de sommeil et participer a cette petite fête improvisée n'était sans doute pas la meilleur chose a faire. Didux retira Idril de sur Flirdem et la mis juste a coté.

Annekamille étant déjà partie, Didux demanda ensuite a tout le monde s'éloigner, se mit debout car il était accroupi a coté de nos deux victimes, et commença a prononcer une ancienne incantation que justement son amie Livedell lui avait apprise lorsque celui ci était plus jeune.

Après quelques secondes, Le couple se releva un peu plus en forme. Cependant Didux ne put s'empêcher de leur recommander de s'asseoir et d'éviter de se fatiguer. Puis il appela le tavernier.

Tavernier ! Je sais que je te demande beaucoup ces dernier temps mais apporte une décoction d'écorce d'arbre a carisse pour ces deux la.Didux fit un sourire. Puis se tourna vers les autres qui s'était tous arrêté.

Il est vraiment tard mes amis. Je pense qu'il est temps de calmer un peu la fête. Je pense que beaucoup d'entre nous parte en mission demain.
Mais je vais tous vous présenter quelqu'un.
Pour ceux qui ne connaisse pas cette elfe assise la bas. Il s'agit de Dame Livedell. Une Grande de ce peuple. Et aussi l'une de mes amis proches. Le tavernier apporta le sirop de carisse glacé que lui avait demandé Didux au paravent et le donna a celui ci.

Je lève mon verre !! Levons nos verres au retourne de Dame Livedell.

Cette amie qui ma toujours soutenue. dit -il tout bas.

Quand Idril était tomber, elle avait entrainer dans sa chute Flirdem. IL était tombé tête la première et était quelque peu sonné. Le Namida était resté quelque instant sans comprendre où il était, ce qu'il faisait par terre et surtout ce qu'Idril faisait sur lui puis tout lui revint en mémoire. Idril semblait allée mieux. Lui avait très ma l au nez. Il regarda Idril et tous deux éclatèrent de rire.

" Ca nous apprendra à danser sur les tables réussit-il à dire entre deux fou rire."

Il alla s'installer aux côtés de Didux, Annne Kamille venant de partir. Mais il n'avait pas vu qui étais là.

"Sepaï, comme je suis heureux de te revoir! Vous semblez changer. Tellement de chose se sont passées mais ne t'inquiète pas ce sera facil de te tenir au courrant."

Il glissa dans la conservation un clin d'oeil. Le serveur venait d'aporter le jus de carise. La première gorgée paisa la douleur. La seconde commenca son travail de désinfection. La troisième entama la guérison. Idril riait toujours en regardant Flirdem tuché son nez.

Idril s'approcha de Flid en se tenant la tête.

<< Excuse moi de t'avoir fait mal, mais je ne sais pas ce qui m'est arrivé. C'était très étrange, c'était comme si j'avais trop bue, pourtant je n'ai pas touché à de l'alcool. Et je ne crois pas que la fatigue soit capable de faire ce genre de chose.... >>

Elle leva son verre à la Dame qu'on lui présentait et qui avait l'air tout à fait charmante, mais resta songeuse, parfois elle tourné la tête pour voir comment Flid allait, mais elle était toujours dans ses pensées.

"Que m'est-il arrivé ?" se demandait-elle.

Didux et livedell discutaient, et Flirdem son Kohai était venu se joindre a eux. Quan l'attention de Didux se porta sur Idril, il vit que celle ci était soucieuse.

Quelque chose ne va pas Idril ?

"Tu sais Idril, je n'ai plus mal. Et puis on a bien rigolé! Quelle dégringolade! "

Il lui fit un clin d'oeil et bus une gorgée du jus du carise. Depuis le bruit fait par la chute, le calma était revenu bien que des rires éclataient dans la taverne ici ou là.

Jesus a écrit:

Alors jésus s'approcha de sa sempaï et lui demanda discretement :

HRP : J'suis passé sempaï ? Ça alors !

Idril leva son visage en direction de Didux et de son sempaï.

<< Je ne comprends ce qui m'est arrivé. C'est très étrange. Y a t'il un sort ? Une potion qui donne l'impression qu'on a trop bu et qui fait battre le coeur trop fort ? >>

Plusieurs Namidas se joignirent à Didux afin de célébrer comme il se devait le retour de "Dame Livedell", et la concernée ne put réprimée un sourire gêné par tant d'honneurs, non mérités selon elle. Ses joues naturellement blafardes se teintèrent d'une légère couleur rosée qu'on ne lui avait que rarement vue...

Je vous remercie bien, tous autant que vous êtes, connus et inconnus, qui ne le seront plus longtemps je l'espère!
Je suis heureuse de constater que notre peuple ne perd sa joie elfique malgré les dures épreuves qu'il vit actuellement. Vous êtes tous si gais... Que Sorad vous bénisse et fasse de vous de valeureux mages et guerriers!"

Peu habituée à être tant regardée, elle qui ne quittait que rarement sa cape et surtout sa capuche, elle n'avait pu résisté à ce remerciement collectif, et c'est avec un sourire enfantin qu'elle leva sa choppe fumante de tisane claire.
Elle reposa le récipient après une seconde, puis plongea son regard dans les yeux de chacun des êtres présents, cernant par le fait leurs personnalités et leurs aspirations, et en faisant rougir plus d'un de gêne et de malaise.
Portant lentement un index à sa longue cicatrice rougeâtre, elle se mit à caresser lentement l'arête de son menton, tout en esquissant un hochement de tête qui signifiait "retournez vous amuser, ne vous arrêtez point pour moi..."

Alors que ses yeux bleus se fixaient sur Flirdem, elle ne put retenir un sourire,

Voilà une bien charmante cavalière que la tienne mon cher Kohai... Occupe dont toi d'elle, on ne fait pas attendre les demoiselles!

Elle ponctua sa phrase d'un clin d'oeil rapide, tandis qu'elle portait son breuvage à ses lèvres et en absorbait une petite gorgée.

Se détournant de nouveau vers Didux, elle lui adressa quelques mots,

Tout semble en effet aller au mieux, et c'est, par Sorad, une bénédiction.
Sais tu, un de mes Kohais a dernièrement quitté nos terres, aussi je pense à prendre un nouveau Namida sous mon aile, enfin... c'est un projet... nous verrons... je dois d'abord me consacrer à mes Kohais pour qui j'ai été loin trop longtemps!

Livedell n'avait guère le goût de la conversation et de la foule, discourir et palabrer pendant des temps et des temps n'étaient guère de son goût. Elle préférait nettement le silence et la solitude, n'ayant, ou n'éprouvant, pas le besoin de dire par la parole ce qu'elle pouvait capter en chacun par le regard et surtout l'ouïe exceptionnellement fine dont elle était pourvue depuis sa jeunesse.
Chaque émotion fait battre les entrailles et projette des effets divers sur le corps, et il lui suffisait de tout écouter et scruter pour en apprendre plus que dans maintes conversations...
Aussi elle adressa un sourire timide à son ami, tandis qu'elle reprenait silencieusement ses observations...

La taverne resta ainsi animée pendant un long moment, mais lorsque la nuit noire fut tombée la salle commença à désemplir.
Petit à petit, danseurs et ménestrels quittèrent les lieux et les taverniers s'affairèrent alors à nettoyer les lieux...

Livedell était toujours à sa table, imperturbable, les yeux toujours rivés sur la salle et caressant lentement l'arrête saillante et rougeâtre de son fin menton. C'est alors qu'un frisson la traversa... Ses yeux se déportèrent vers son ami Didux, tandis qu'elle se rhabillait et replongeait à nouveau dans l'obscurité rassurante de son capuchon.

Mon ami il se fait tard et il est temps pour moi de partir. Nous nous reverrons sous peu... Que Sorad assure tes pas!

Elle se leva gracieusement et, sur un bref geste de la main, elle se faufila entre les tables et sortit, en silence.

L'air était frais au dehors, revigorant même... L'Elfe avançait d'un pas assuré et léger, et bientôt sa longue silhouette noire se fondit avec celles des hauts arbres secs et noueux de la plaine...

Didux lacha un un bailement qu'il tenta d'étouffer puis s'adressant a Livedell il répondit :

Oui il est vrai qu'il est assez tard. Va mon amie.

Diudx lui fit un sourire. Puis quand Livedell fut partie il se tourna vers Idril et a Flirdem :

Vous ne m'aviez pas dit-ça....

Puis il rit au éclats pensant à la possbilité que ses deux jeunes finisse leur vieux jours ensembles. Didux faisait allusion a l'espece de magie qui s'était installé entre ces deux la.

Idril laissa donc Didux et Flirdem ainsiq ue quelque autres Namidas en bas. Le Namida fut tellement surpris que la réflexion de Didux qu'il en rougit. Il ouvrit sa bouche pour rpononcer quelque mots mais ce ne furent que des sons incompréhensibles. Il commanda un verre de saké. Quand il l'eut finit, l'elfe dit à l'assemblée:

"Mes amis, je vais vous laisser et me retire chez moi. Je vous dit aussi sûrment à demain pour ceux qui seront ici."

Le Namida prit ses affaires et paya le tavernier. Il ouvrit la porte et le vent qui s'engouffra apportait la senteur du flamina. La pluie avait cessée. Ayant mis son grand chapeau noir, il avance de quelque pas en dehors de la taverne. IL se retourna. Il ne savait pas ce qu'il espérait voir mais il le fit quand même. Idril était à la fenêtre pensive.

"Bonne nuit Idril, je retourne dans ma clairière. "

Idril se tourna vers Flid et lui sourit.

<< Bonsoir mon ami. Que la nuit te soit douce... >>

Elle lui lança un petit baiser et attendit. Qu'attendait-elle ? Elle ne le savait pas. Un signe, un geste peut-être ? Une parole ? Ou simplement qu'il s'en aille ?
Dans tout les cas, Flid put sentir sur sa joue, une sorte de chaleur. Comme si le baiser était arrivé jusqu'à lui...